9 Commentaires
sept. 8Liké par Marion Olharan Lagan

Choisir sa maison d’édition… quelle gageure ! Trouver l’équilibre entre la maison qui pourra financer certains projets éditoriaux, celles qui ne publient pas de sombres crasses et qui restent indépendantes des groupes aux valeurs atroces… forcément, on restreint carrément la liste des candidates et se pose aussi la question de comment on pourra être rémunérée…

Trop intéressantes les interconnexions que tu précises ! Une carte de type à qui appartiennent les médias pour les maisons d’édition, ça nous permettrait d’y voir clair !

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Je pense à faire cette carte, basée sur le travail de Thierry Discepolo. Il met vraiment en lumière la tension entre une pensée engagée à gauche et la manière dont elle est produite. Moi qui ai publié dans un grand groupe ultra capitaliste (mais qui m’a financièrement très bien traitée) et deux ME indépendante (avec des contraintes financières très différentes, mais un travail d’édition incomparable pour une), le sujet m’a fascinée.

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sept. 17Liké par Marion Olharan Lagan

Merci. Je découvre ta newsletter et je suis conquise par ton approche de la critique, très efficace 👏

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Merci ! Et je découvre la tienne par la même occasion. C'est une bonne journée de lectrice !

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sept. 11Liké par Marion Olharan Lagan

Une newsletter qui donne envie de commencer l'automne sous sa couette avec une pile de livres !! Merci !

Drôle comme elle résonne d'ailleurs avec un épisode de Transfert que je viens d'écouter, dans lequel intervient je pense Gabrielle Filteau-Chiba ("Gabrielle ou la vie dans les bois"). J'ai adoré écouter son témoignage. Pour rester dans les autrices québécoises et les histoires de cabane, as-tu lu La version qui n'intéresse personne, d'Emmanuelle Pierrot ?

La réflexion sur les maisons d'édition est intéressante -- je travaille pour Actes Sud comme traductrice mais je n'ai pas l'impression d'avoir beaucoup le choix, je dois dire, ça ne se bouscule pas au portillon. Bon, mon cas est un peu différent de celui des auteurices car je ne cherche pas à publier une oeuvre originale : on fait appel à mes services pour une compétence bien précise (je ne suis d'ailleurs pas toujours fan de ce que je traduis, et je me suis promis de ne pas traduire du contenu qui me paraîtrait problématique).

D'ailleurs, en parlant de traduction, métier mal rémunéré, invisibilisé et (ô surprise) majoritairement féminin, ce serait chouette de donner, en plus du nom des maisons d'édition, celui de la traductrice ou du traducteur, le cas échéant :) (je prêche pour ma paroisse !) Ainsi, Saison toxique pour les foetus de Vera Bogdanova a été traduit par Laurence Foulon.

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Bonjour Amanda et merci pour ton commentaire.

Tu as raison, il faut aussi mentionner le ou la traductrice en plus de l'auteurice (et avant la maison d'édition à mon avis), surtout que certain·e·s auteurices sont toujours traduits par les mêmes traducteurices. Je pense notamment à Maggie Nelson traduite par Céline Leroy.

J'y ferai d'autant plus attention que j'ai plusieurs amies traducteurices et, effectivement, c'est un métier de plus en plus précaire.

D'ailleurs quelles langues traduis-tu ?

Merci aussi pour l'épisode de Transfert que je vais écouter de ce pas.

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sept. 9Liké par Marion Olharan Lagan

Super cette édition ! Très intéressante la réflexion sur les maisons d'édition, ça donne envie de lire l'essai.

J'ai adoré la vie têtue, un de mes textes préférés découvert cette année.

Dans mes textes préférés aussi : Zizi Cabane de Bérengère Cournut et Éden de Audur Ava Olafsdottir, aux éditions Zulma

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Merci ! Je pense qu’il y a matière à réfléchir sur le sujet. Et merci pour les recommandations. “Zizi cabane” revient souvent, le titre ne m’accroche pas, mais je vais aller voir. Quant à Audur Ava Olafsdottir, j’aime beaucoup cette autrice, mais n’ai pas lu ce livre ! Super !

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sept. 10Liké par Marion Olharan Lagan

Oui je comprends, j'ai failli m'arrêter au titre aussi, mais comme il avait été recommandé par quelqu'un que j'aime bien j'ai franchi le cap. Je trouve que le récit est vraiment original, c'est très onirique.

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